L’immobilier dans l’ancien : Bilan
Les vendeurs ont intégré qu’il fallait adapter ses prétentions financières aux conditions du marché pour parvenir à vendre son logement.
Ainsi, après une légère baisse des prix enregistrée en 2012, suivie d’un nouveau recul en 2013, la tendance s’accentue en 2014 et le prix moyen au m² enregistre, au niveau national, un repli de -2,8 %*.
La diminution de l’activité, observée au 1er semestre 2014, est sans aucun doute à l’origine de cette prise de conscience. Cette dernière s’est traduite par une correction des prix au second semestre, avec par conséquent un regain d’activité en fin d’année.
Ainsi, tandis qu’en 2013 le nombre de transactions augmentait de 3,1 %*, en 2014 on enregistre -2,7 %* sur l’année. Le marché des appartements voit notamment le nombre de ses transactions reculer de -6,9 %* en 2014, fortement contraint par les nouvelles exigences de la loi ALUR s’imposant aux ventes de lots en copropriété, quand celui des maisons se redresse de +1,7 %*.
Si, dans l’ensemble, le marché fléchit, c’est qu’un certain nombre d’acheteurs-vendeurs demeurent prudents et retardent leurs projets. D’autres, en revanche, notamment quand il s’agit d’acquérir plus grand, comprennent qu’en acceptant une baisse de prix, ils en sont à leur tour bénéficiaires lors de leur achat, aidés, en outre, par des conditions bancaires exceptionnelles.
Les taux d’intérêt ne cessent de diminuer. En 2012, avec 3,31 % ils affichaient déjà leur plus bas niveau depuis 1945. Leur repli s’est encore accentué depuis pour se situer désormais à 2,38 %, un niveau historiquement bas. La modicité de ces taux est capitale dans le soutien de l’activité immobilière.
La conjugaison de prix baissiers et de taux d’intérêt réduits améliore la solvabilité des ménages, et l’on note notamment la forte poussée des moins de 30 ans parmi les acquéreurs (+9,1 % en 2014)*. Les établissements bancaires se servent du crédit immobilier pour fidéliser ces jeunes ménages qui tirent profit des conditions qui leur sont proposées pour réaliser 21,5 %* des acquisitions.
* Chiffres source Century 21 France.